Rester une chenille ou devenir un papillon?


Pour devenir des papillons, les chenilles doivent quitter leur zone de confort en abandonnant l'environnement avec lequel elles sont familières et en se laissant guider par leur destinée. Y a-t-il un parallèle que nous pouvons faire avec l'être humain? Certainement, car pour nous développer et devenir un papillon, nous devons, comme les chenilles, sortir de notre zone de confort en faisant les choses différemment et en nous laissant guider par ce qui nous stimule et nous passionne.
Facile à dire, mais pas facile à faire! Pour la chenille, ce processus est inné et elle n'a pas besoin de réfléchir à la façon dont cette transformation se fera. Si elle devait procéder à une réflexion sur ce « comment », probablement qu'il n'existerait aucun papillon aujourd'hui, aucune chenille n'osant s'engager dans ce processus apparemment très risqué et illogique. D'ailleurs, la science n'a toujours pas trouvé d'explications rationnelles et logiques sur la façon dont se fait cette transformation.

La plus grande différence entre une chenille et un être humain, c'est que nous avons la capacité de réfléchir, de faire des choix et de prendre des décisions en utilisant notre intelligence. Notre problématique ou notre défi, c'est que ces réflexions peuvent jouer en notre faveur, mais également à notre désavantage. Nos pensées peuvent soit nous paralyser quant à nos choix, c'est-à-dire nous garder à l'étape de la chenille, soit nous stimuler pour oser dépasser nos propres limites et devenir un papillon.

C'est à chacun de nous de faire ce choix, mais il n'est pas facile à faire. Nous voulons tous devenir papillon, mais la plupart d'entre nous ne voulons pas en payer le prix. Ce prix à payer consiste à « oser changer », c'est-à-dire faire ce que nous n'avons jamais fait afin d'obtenir les résultats que nous n'avons jamais obtenus.

« Oser changer » implique nécessairement de mieux se connaître soi-même en étant à l'écoute de ce qui nous stimule, de ce qui nous allume, de ce qui nous fait vibrer et de ce qui nous passionne et nous emballe. Bref, de faire confiance au potentiel qui cherche à s'épanouir en nous pour devenir le papillon que nous sommes destinés à être.

C'est dans la nature humaine de choisir la facilité et de conserver des comportements que nous avons l'habitude d'utiliser, parce que c'est rassurant et sécuritaire. Toutefois, si nous voulons obtenir des résultats différents, nous devons travailler différemment, sur nous-mêmes. Tous les êtres humains détiennent les ingrédients pour devenir un papillon, même si cela est difficile à croire. Ceux qui croient en leur rêve et qui osent sortir de leur zone de confort ont fait le premier pas de cette transformation.

Si nous profitons d'une qualité de vie confortable aujourd'hui, c'est à cause d'hommes et de femmes qui ont osé dépasser leurs habitudes et risquer la nouveauté. C'est grâce à :

- Thomas Edison que nous nous éclairons dans nos maisons;

- Pierre et Marie Curie que nous nous soignons avec des médicaments efficaces;

- Henri Ford que l'on peut se déplacer en automobile;

- Ludwig Van Beethoven, entre autres, que nous connaissons la joie d'une belle musique classique.

Ces gens ont eu le courage de sortir de leur zone de confort, de croire en leur capacité de devenir des papillons.

Vos pensées sont à l'origine de vos décisions de sortir ou non de votre zone de confort. Par exemple, si vos réflexions sont orientées vers votre capacité de réussir et que vous vous dites que « si certaines personnes sont capables, moi aussi je le suis », tôt ou tard vous deviendrez certainement un papillon. D'un autre côté, si vos pensées alimentent une croyance pessimiste du style « je ne suis pas très bon dans quoi que soit, je suis né pour un petit pain, je n'ai pas pas tous les éléments pour réussir », il vous sera presque impossible de devenir un papillon.

Ceci dit, ce n'est pas le fait de devenir un papillon qui est le plus important, c'est surtout de savourer chaque instant du moment présent menant vers cet idéal. Nous devons garder cet idéal en mémoire, mais le plus important demeure de faire, chaque jour, un pas dans la direction de cet idéal, en sortant de nos habitudes et en risquant un comportement nouveau, tout cela avec joie et confiance.

Nous avons tous la capacité de devenir un resplendissant papillon, mais nous devons prendre la résolution de quitter le corps de la chenille, même si cela fait peur. En osant sortir de notre zone de confort, en faisant ce qui nous passionne et en aidant les gens, nous entrerons dans cette transformation qui nous amènera à voler comme nous en sommes capables.

Jean-Pierre Lauzier et Nathalie laforest
Auteur et coach d'affaires

L'histoire du cordon violet


Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire "Qui je suis fait toute ladifférence" imprimé en lettres dorées.

Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi ill'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceuxqu'ils connaissent et qui "font la différence".Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :"Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats."

L'un des étudiant s'en va, et va le remettre à son patron(car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, maisqu'il appréciait."Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites,pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste.Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?"Le patron est surpris, mais répond "Eh bien, euh, oui, bien sûr..."Le garçon continue "Et accepteriez-vous de prendre des 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université.""D'accord"

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte :"Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir,"Qui je suis fait toute la différence". Il m'en a donné un autre à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a une personne, un seule, à qui j'aie envie de le remettre.Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne pense qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !"

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer,son corps tout entier secoué de sanglots.Son père le prend dans ses bras et lui dit "Ca va, ça va...est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé ?""Non papa... mais.. snif... j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire.Maintenant tout est changé..."

Le pouce du roi


Un roi africain avait un ami d'enfance
qui était très proche de lui. Cet ami avait
une habitude curieuse : quel que soit
l'évènement qui lui arrivait dans la
vie, positif ou négatif, il disait
"C'est génial !"

Un jour le roi et son ami partirent
à la chasse. Son ami prépara les fusils
pour le roi. Mais il fit sans doute
une bétise, car un des fusils explosa dans
les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l'ami
dit, comme d'habitude, "C'est génial !"

A cela le roi, qui était vraiment en
colère, lui dit "Non, ce n'est pas génial
du tout" et en donna la preuve à son ami en
le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi chassait hors
de son royaume et des cannibales le
capturèrent et le firent prisonnier
dans leur village. Ils l'attachèrent
à un tronc, mirent du bois autour de lui,
et s'apprêtèrent à le faire griller vif
pour le manger.

Mais, au moment où ils allaient mettre
le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait
un pouce. Une de leurs croyances étant
qu'en le mangeant ils leur arriverait
la même chose, ils détachèrent le roi et
le laissèrent partir.

Sur le chemin du retour, exténué,
choqué, il se souvint des circonstances
dans lesquelles il avait perdu son
pouce.

A peine arrivé, il se fit conduire à
la prison pour parler avec son ami.

"Tu avais raison, mon ami, dit-il,
c'était génial que je perde mon pouce."

Et il raconta ce qui lui était
arrivé à son ami. "Je te supplie de me
pardonner de t'avoir laissé croupir en
prison si longtemps.

C'était mal de ma part de t'avoir fait
cela."

Son ami lui répondit : "Mais non, c'était
génial au contraire !"

"Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment
le fait de te jeter en prison, toi, mon ami,
pourrait-il être génial ?"

"Si je n'avais pas été en prison j'aurais
été avec toi. Et ils m'auraient mangé."

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble
pas toujours avoir de sens. Mais en gardant
une attitude positive, vous lui trouverez
un sens. Et vous transformerez le mal en bon,
en "génial", même.

Il suffit de chercher le génial, et vous
le trouverez.

Estimer sa propre valeur


Une jeune femme, vient de recevoir une 
promotion dans son travail...

  Les commentaires commencent alors et vont bon 
train. "Elle a eu le poste parce qu'elle est 
mignonne. Elle a dû taper dans l'oeil du patron." 
" Avec le peu d'expérience qu'elle a, elle ne 
mérite vraiment pas ce poste." "Savez-vous qu'un 
jour, elle s'est trompée de..." etc.

  Pendant le week-end qui suit elle rend visite 
à son père qui est antiquaire. Elle lui raconte 
sa promotion, les moqueries des autres, son 
stress et tous les doutes qui se sont installés 
en elle après toutes ces attaques sournoises.

  "Mais pourquoi te laisses-tu atteindre par ces 
collègues ?" demande le père.

  "Ils connaissent bien le travail, ont plus 
d'ancienneté que moi..."

  "Écoute ma chérie, j'ai un service à te 
demander, et qui va te changer un peu les idées. 
Pourrais-tu aller au marché demain matin vendre 
cette théière en faïence ? Je viens de la 
récupérer dans une vente et j'aimerais m'en 
débarrasser. Mets-la en vente à 90 euros minimum 
s'il te plaît."

  "90 euros, n'est-ce pas un peu excessif, comme 
prix ?"

  "Écoute, compte tenu du prix que je l'ai 
payée, il me faut cela. Et puis ça te fera un 
petit exercice de vente."

  Le lendemain elle passe sa matinée à essayer 
de vendre la théière, mais rien à faire. 
Quelques personnes s'y intéressent, mais aucune 
ne se décide pour l'achat.

  Elle raconte cela à son père, qui lui dit : 
"Maintenant prend cette théière et visite 5 de 
mes confrères de la rue Notre-Dame, mais cette 
fois-ci, demande leur seulement ce qu'ils 
seraient prêts à payer, mais tu ne vends pas la 
théière.

  Aussitôt dit aussitôt fait. Le premier 
antiquaire lui propose 400 euros, d'autres plus 
et l'un d'eux va même jusqu'à 1000 euros !!!

  Waouh. Elle n'en revient pas.

  Elle raconte cela à son père qui lui demande : 
"Pourquoi n'arrivais-tu pas à la vendre 90 euros 
ce matin ?"

  "Parce que je me suis adressé à une clientèle 
de gens qui ne connaissaient pas le 
"Staffordshire", et ignoraient sa vraie valeur"

  "Et selon toi, pourquoi mes confrères 
antiquaires ont-ils proposé autant pour cette 
théière ?"

  "Parce qu'ils sont des professionnels. Ils ont 
vu tout de suite que ce pot date de 1760 et 
qu'il a une grande valeur."

  "Bien maintenant pense à tes collègues. 
Pourquoi leur confies-tu le droit de juger ta 
propre valeur ? Sont-ils des experts ?"

  "Non"

  "Vois-tu ma chérie, ne te laisse jamais 
atteindre par les jugements de ceux qui ne sont 
pas des experts. Écoute seulement les jugements 
des professionnels ou des experts en nature 
humaine. Et tu verras que ta valeur est bien 
plus grande que tu ne l'imagines."

Une histoire d'habitudes...


Un paysan se rend au marché avec 3 de ses ânes
pour vendre sa récolte.

La ville est loin, au moins trois jours de
marche. Le premier soir, il s'arrête pour
bivouaquer à proximité de la maison d'un vieil
ermite. Au moment d'attacher son troisième âne,
il constate qu'il lui manque une corde.

"Il faut absolument que j'attache mon âne se
dit-il, sinon demain, il se sera sauvé dans la
campagne !"

Après avoir solidement attaché les 2 autres,
Il monte sur son âne et se dirige vers la maison
du vieil ermite. Arrivé, il demande au vieil
homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner.

L'ermite ne possède rien car il a depuis
longtemps fait voeux de pauvreté et n'a donc pas
la moindre corde.

Il s'adressa alors au paysan et lui dit :
"Retournes à ton campement et comme chaque jour
fait le geste de passer une corde autour du cou
de ton âne et n'oublie pas de faire comme si tu
l'attachais à un arbre."

N'ayant pas d'autre solution, le paysan fait
exactement ce que lui conseille le vieil homme.

Le lendemain dès qu'il se réveille, le premier
regard du paysan est pour son âne. Il est
soulagé de voir qu'il est toujours là !

Après avoir pris son repas du matin et chargé
les 3 ânes, il décide de se remettre en route.
Mais là, surprise, le troisième âne, celui qui
n'a pas été attaché pendant la nuit, refuse de
bouger.

Le paysan a beau tirer sur son âne, le
pousser, rien n'y fait. L'âne refuse de bouger
d'un pouce.

Désespéré, le paysan retourne voir l'ermite et
lui raconte sa mésaventure.

"As-tu pensé à enlever la corde ?" lui demanda
l'ermite ?

"Mais il n'y a pas de corde, je le sais !"
répondit le paysan.

"Pour toi non, mais pour l'âne...il y a une
corde"

Le paysan retourne au campement et d'un
mouvement large, il mime le geste de retirer la
corde du cou de l'âne et de l'arbre. L'âne le
suit alors sans aucune résistance.

Ne vous moquez pas de cet âne !

N'oubliez que vous êtes également prisonniers
de vos manières de faire, habitudes de penser,
de ressentir, ou parfois même, esclaves de vos
croyances !

Demandez-vous quelle corde invisible vous
empêche de progresser vers la réalisation de vos
objectifs ?

L'arbre qui voulait rester nu


Il était une fois un arbre. Au beau milieu d’un verger, il était sorti de terre, petite pousse verte et fragile se confondant avec les herbes alentours. Curieux de tout, il regarda bien vite le monde qui l’entourait, les fleurs qui s’ouvraient le matin et se refermaient le soir, les oiseaux qui sifflaient en sautant de branche en branche, le paysan qui venait tôt le matin cueillir les fruits des arbres, les graminées qui ondulaient sous la caresse des vents...

Ah !, il le trouvait beau ce monde autour de lui, il avait envie lui aussi de participer à cette beauté, de trouver sa place dans cette harmonie.

Une année s’écoula et, ayant grandi, il était devenu un petit rameau portant quelques tiges. Il se rendit compte qu’il n’était pas un brin d’herbe comme il l’avait crû tout d’abord, mais un arbre et se mit à observer plus attentivement ses aînés.

Il les trouvait si grands, si beaux recouverts de leurs feuilles et de leurs fleurs ; il fût si émerveillé de voir toutes ces fleurs se transformer en fruits, il fût si attendri des soins attentifs que leur apportait le paysan, mais...

Mais, se regardant, il s’aperçut que son écorce ne ressemblait à aucune de celles qui les habillait, que ses branches n’avaient pas la même forme que les leurs. Alors, il eût peur, peur de n’être pas assez grand, peur de n’être pas assez beau, peur de ne pas porter assez de fruits, il eût peur que les autres, pommiers, poiriers, mirabelliers... n’acceptent pas sa différence et il décida de ne produire ni feuille, ni fleur, ni fruit.

C’est ainsi que les années passèrent, à chaque printemps, son tronc s’épaississait, s’allongeait, de nouvelles branches poussaient, mais... ni feuille, ni fleur, ni fruit.

Pour ne pas se trouver nu face aux autres, il s’était depuis son jeune âge laissé peu à peu recouvrir par un lierre grimpant, par des liserons et par des bouquets de gui : ne sachant à quoi il pourrait ressembler, il se couvrait d’une beauté qui n’était pas la sienne.

Le jardinier plus d’une fois projeta de le couper pour en faire du bois de chauffage, mais trop occupé par ailleurs, il remit chaque fois cette tâche à plus tard. Un matin pourtant il vint, armé d’une grande hache et commença par couper le lierre qui enserrait l’arbre. Du lierre, il y en avait tellement que cela lui prit toute la journée et qu’une fois de plus, il remit l’abattage à plus tard. Cette nuit là, un petit ver parasite piqua le liseron qui en mourut aussitôt et le lendemain, les oiseaux du ciel apercevant le gui vinrent le picorer.

Il ne restait plus de l’arbre au milieu du verger qu’un tronc et des branches : il ne restait plus que l’arbre au milieu du verger.

S’apercevant soudain de sa nudité et ne sachant par quel artifice la couvrir, il se décida enfin à laisser pousser tout au long de ses branches de belles petites feuilles d’un vert tendre, à laisser éclore au bout de chaque rameau de mignonnes petites fleurs blanches contrastant joliment avec le brun de la ramure et le vert du feuillage

Le paysan sur ces entrefaites revint avec sa hache et découvrant à la place du tronc inutile un magnifique cerisier, ne trouva plus aucune raison de le couper. Il le laissa donc, trop heureux du miracle qui s’était produit.

Depuis ce jour, l’arbre vit heureux au milieu du verger, il n’est pas comme les autres, ni plus beau, ni plus grand, mais tout aussi utile. Il a compris que ni la texture de l’écorce, ni le tracé des branches, ni la forme des feuilles, ni la couleur des fleurs n’ont d’importance : seuls importent les fruits qu’il porte et que nul autre que lui ne peut porter.

Aussi, tous les ans, à la belle saison, les enfants du paysan viennent avec une échelle et, s’éparpillant dans sa ramure, se gavent de ses fruits et le réjouissent par leurs rires.

N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car nul autre ne pourra les porter pour nous, mais chacun pourra s’en nourrir. N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter.


Conte Africains




FAITH Une Leçon de Courage et Détermination

Voici « Faith ».

Ce chien est né la veille de Noël 2002.


Il est né avec 3 pattes,

soit 2 pattes arrière en santé, et 1 seule patte à l'avant.

Comme elle était anormale, elle a dû être amputée.

Naturellement, il ne pouvait marcher à la naissance.

De plus, sa mère ne voulait pas de lui.


Le premier propriétaire de ce chien

ne croyait pas qu'il allait survivre

et voulait le faire euthanasier.


Mais Jude Stringfellow, la propriétaire actuelle,

a voulu s'en occuper, et ce, dès qu'elle l'a rencontré.


Elle était déterminée à lui apprendre à marcher seul.

Elle lui a donné le nom de « Faith » [ Espoir, en anglais ]



Au début, elle mettait Faith sur une planche de surf

pour qu'il sente le mouvement.


Ensuite, elle s'est servie de beurre d'arachide pour le récompenser

lorsqu'il se mettait debout ou lorsqu'il faisait des sauts.

Même l'autre chien de la maison l'encourageait à marcher.


Au grand étonnement de tous,

après 6 mois, comme par miracle,

Faith a appris à bien se balancer sur ses pattes de derrière,

et faire des sauts pour avancer.


Après lui avoir donné un entraînement dans la neige,

il a commencé à marcher debout comme un humain.


Faith adore marcher maintenant.

Peut importe où il va,

les gens sont attirés à lui,

et il est devenu une vedette de la scène internationale.

On peut le voir dans plusieurs journaux et documentaires.

Il est le sujet d'un livre intitulé « Avec un peu d'espoir » et

il a même passé une audition pour un des films d'Harry Potter.

La propriétaire actuelle,

Jude Stringfellow, a abandonné sa carrière de professeure

pour faire une tournée avec lui, et donner des conférences.

Elle dit que,

même si nous n'avons pas un corps parfait,

il n'empêche pas que notre âme et notre intellect le soient.

Faith est un autre témoignage de courage et de détermination

devant une épreuve de la vie.


Dans la vie,

il y a toujours des choses indésirables

et nous avons toujours le choix

de les regarder d'un point de vue différent.


Je souhaite que ce message

vous apporte une nouvelle façon de voir la vie

et que vous puissiez apprécier et être reconnaissant,

pour chaque journée que la vie vous apportera.


Vidéo de Faith entrer

Ref: www.chezmaya.com/cartesvirtuelles/Espoir/faithespoir.html

L'histoire inspirante d'Abraham Lincoln


Abraham Lincoln est probablement l’un des meilleurs exemples de persévérance que l’on puisse trouver. Si vous désirez connaître quelqu’un qui ne lâchait pas, ne cherchez pas plus loin.

Né dans la pauvreté, Lincoln a dû supporter la défaite toute sa vie.
Il a perdu huit fois les élections, a fait deux faillites d’affaires et a souffert d’une dépression nerveuse.

Il aurait pu abandonner plusieurs fois, il aurait pu se trouver suffisamment de raisons pour justifier un abandon ou maudire le sort ou Dieu, mais il ne l’a pas fait. Et parce qu’il n’a jamais abandonné, il est devenu l’un des plus grands présidents des Etats-Unis.

Lincoln avait une attitude de champion et il l’est, à force, devenu. Un champion n’abandonne jamais. Voici un aperçu du chemin parcouru par Lincoln avant d’arriver à la Maison Blanche :

1816 Les Lincoln sont chassés de leur maison. Abraham doit travailler pour subvenir aux besoins de la famille.

1818 Mort de sa mère

1831 Première faillite

1832 Se présente aux élections législatives ; est battu

1832 Perd aussi son emploi ; veut faire son droit mais est refusé au concours d’admission

1833 Emprunte de l’argent à un ami pour lancer une affaire et fait faillite avant la fin de l’année. Il passera 17 ans de sa vie à rembourser cette dette.

1834 Se présente à nouveau aux élections législatives ; est élu

1835 Projet de mariage ; mort de sa fiancée

1836 Grave dépression nerveuse ; reste six mois au lit

1838 Se porte candidat à la Présidence de la Chambre des Représentants de l’Illinois ; est battu

1846 Se présente encore au Congrès ; est élu ; se rend à Washington où il fait du bon travail

1848 Sollicite un deuxième mandat au Congrès ; n’est pas réélu

1849 Postule l’emploi d’agent des terres de son Etat natal ; ne l’obtient pas

1854 Se présente au Sénat des Etats-Unis ; est battu

1856 Pose sa candidature pour la vice présidence lors de la convention nationale du parti ; obtient moins de cent votes

1858 Se présente encore au Sénat ; est encore battu

1860 Est élu Président des Etats-Unis

La piste était glissante et la course éreintante. En cours de route mon pied à glissé et j’ai perdu l’équilibre, mais je me suis redressé et je me suis dit : « c’est un faux pas et non une chute ».

Le défi à 25 cents.


Notre ami Wayne Teskey a un groupe Mastermind formé de quatre autres amis d'affaires. C'est un groupe d'entrepreneurs dynamiques qui se réunissent mensuellement pour échanger des idées et s'offrir un soutien mutuel. Lors d'une réunion, ils ont conclu que la vie était devenue moins stimulante. Leurs entreprises étaient rentables, mais ils avaient besoin d'un nouveau défi. Ils ont trouvé une idée qui mettrait leur confiance à l'épreuve et les forcerait à aller au delà de leur zone de confort trop familière.


Il s'agissait de prendre avion d'Edmonton, où ils habitaient, jusqu'à Toronto, à plus de 4800km plus loin, avec un billet aller simple et seulement 25 cents en poche. À l'atterrissage, ils devaient chacun trouver le moyen de retourner à la maison, sans carte de crédit, sans chèques et sans amis pour les aider. Pour rendre le défi encore plus intéressant, ils ont convenu de recourir à au moins trois moyens de transport différents. En d'autres mots, si l'un d'entre eux réussissait à retourner chez lui par avion, il lui fallait en cours de voyage utiliser deux autres modes de transport - train, autobus, voitures, bicyclette ou marche. De plus, ils ne pouvaient parler à personne d'autre de leur défi.

Imaginez-vous dans cette situation. Que feriez-vous ?

Il vous faudrait, de toute évidence, user de créativité, d'innovation, de courage et d'une grande foi en vos aptitudes, et aussi de l'argent pour réussir à retourner chez vous sans encombre.


À l'insu de son groupe extravagant, un ami a alerté les médias locaux d'Edmonton, de même que les plus grandes stations de radio et les journaux. A leur arrivée à Toronto , plusieurs photographes et journalistes les attendaient, intrigués par cette aventure inusitée. Avec une telle pression, il était maintenant nécessaire de bien performer!


Il a fallu au groupe presque une semaine pour revenir à la maison, et tous ont accompli leur mission. Il y a eu quelques histoires intéressantes. Un d'eux a pris la route la plus longue en faisant du stop. Parmi les arrêts, il y a eu Minneapolis, où il a travaillé comme croupier dans un casino. Il est revenu avec plus de 700 dollars. Deux des autres membres ont réussi à se loger dans un des plus beaux hôtels de Toronto, sans frais. D'autres ont trouvé de curieux emplois.


Wayne s'est bien amusé dans la rue en demandant à des gens d'affaires aisés : "Avez-vous de l'argent que vous ne dépenserez pas aujourd'hui?" Si la réponse était "oui", il poursuivait avec un grand sourire : "Puis-je en avoir un peu, s'il vous plaît?". Certaines personnes lui ont vraiment donné de l'argent!


De retour à Edmonton, l'histoire a été publiée à la une des journaux. En fait, le groupe a suscité plus de publicité que plusieurs campagnes à gros budget. Les Masterminds, comme on les appelait maintenant affectueusement, ont reconnu ensemble que le voyage avait constitué une de leur plus grande expérience d'apprentissage. Ils ont découvert que, malgré le manque de moyens, il était possible non seulement de survivre mais de prospérer. Leur degré de conscience s'est accru considérablement et leur défi à 25 cents a créé de plus grosses et de meilleures occasions d'affaires dans les mois qui ont suivi.

Jack Canfield - Mark Victor - Les Hewitt

10 COMMANDEMENTS DU BONHEUR


Sois toujours le premier à dire bonjour.

Fais toi de nouveaux amis mais n'oublie pas les anciens.

Ne perds pas ton temps à apprendre les trucs du métier... Apprends le métier.

Sers toi de l'humour pour faire rire les gens, pas pour rire des gens.

Embrasse tes enfants après les avoir disputés.

A la bourse, n'investis jamais plus que ce que tu es prêt à perdre.

Prends le temps de bien choisir la personne qui va partager ta vie. 90% de toutes tes joies et de toutes tes peines découleront de ce choix.

Prends l'habitude de rendre service à des gens qui ne sauront même pas que tu les as aidés.

Répète souvent à tes enfants qu'ils sont fantastiques et que tu leur fais confiance.

Apprends à écouter... Parfois la chance passe tout près, sans faire de bruit.

(Auteur inconnu)

N'ABANDONNEZ PAS


Quand tout va mal, comme c'est parfois le cas.
Quand la vie semble dure et pleine de tracas.
Quand l'argent manque et que les dettes s'accumulent.
Quand vous voulez sourire mais que les larmes perlent.
Quand demain semble loin et que le moral est bas.
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!

La vie n'est pas facile si l'on veut réussir,
c'est un combat sans fin qui ne fait que grandir.
Certains baissent les bras fatigués de lutter,
quand en persévérant ils auraient pu gagner.
Gardez toujours l'espoir et le succès viendra!
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas!

Le but est souvent plus proche qu'on ne le croît.
Celui qui capitule apprend toujours après,
qu'en s'acharnant encore une dernière fois,
il aurait pu se voir couronné de succès.

Rien ne s'obtient jamais sans en payer le prix,
Le succès ne dépend que de la volonté.
C'est le fruit du labeur et de l'assiduité.
Persévérez toujours, envers et contre tout.
Gardez la tête haute au plus dur du combat.
Reprenez votre souffle, mais n'abandonnez pas.

(Auteur inconnu)

L'arbre magique


Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

Assis sur le terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux.

Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses.

La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. »

Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but.
La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient.

Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il.
Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres. Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs.

Moralité :
L'homme est le reflet de ses pensées mais bien souvent, par la non maîtrise de ses pensées... (surtout les pensées négatives) il s'autodétruit lui même, sans même en prendre conscience.
Apprendre à contrôler ses pensées est le début de la réussite...

Rester positif est un "travail" de chaque instant.

L'histoire de Kyle


Un jour, durant mes premières années de secondaire, j'ai aperçu un gars de ma classe qui retournait à la maison après l'école. Il s'appelait : "Kyle". On aurait dit qu'il transportait tous ses livres et son matériel scolaire ! Je me suis dit : "Pourquoi quelqu'un apporterait-il tous ses livres un vendredi soir ? Il doit vraiment être un "nerd "....

De mon côté, j'avais tout un week-end de planifié : Sorties et partie de football avec mes amis. Comme je passais près de lui, un groupe de jeunes ont commencé à se moquer de Kyle. Ils le pinçaient, ont fait tomber ses livres et l'ont même poussé dans la boue. Quand il est tombé, ses lunettes ont atterri quelques pieds plus loin, dans le gazon. Kyle a levé la tête et j'ai vu combien il était triste et désorienté.

J'ai vraiment ressenti un élan de pitié pour lui... Alors, j'ai couru jusqu'à lui et j'ai ramassé ses lunettes. Lorsqu'il a levé la tête vers moi, j'ai vu quelques larmes dans ses yeux. "Ces gars-là étaient vraiment des imbéciles ", lui ai-je dit.

Il m'a regardé et m'a remercié. Il avait un énorme sourire dans lequel on pouvait voir toute la gratitude du monde ! En l'aidant à ramasser ses livres, je lui ai demandé où il habitait. J'ai été surpris de voir qu'il habitait tout près de chez moi. Il m'a alors expliqué qu'il allait auparavant dans une école privée. Je ne pensais jamais un jour être un copain avec un petit "prep"... Nous avons parlé tout au long du chemin. Il s'est révélé être un très bon gars. Je lui ai alors demandé s'il voulait venir jouer au football avec mes copains et moi le lendemain. Il s'est empressé d'accepter. Nous avons donc passé le week-end ensemble et, plus le temps avançait, plus je me rendais compte que Kyle était vraiment quelqu'un de bien.

D'ailleurs, mes amis aussi pensaient la même chose.

Le lundi matin, j'ai encore aperçu Kyle qui retournait à l'école avec sa pile de livres. Je l'ai rejoint encore une fois et lui ai dit : " Wow ! Tu finiras par avoir des muscles d'acier à trimbaler tes livres comme ça !" Il a bien ri et m'a passé la moitié de ses livres.

Durant les années qui ont suivi, nous sommes devenus les meilleurs copains du monde.

Kyle était vraiment un élève très intelligent ; il voulait faire sa médecine tandis que moi, j'allais finalement à l'université grâce à une bourse de football ! Je l'agaçais tout le temps en lui disant qu'il n'était qu'un " nerd" !

Pour notre graduation, Kyle devait préparer un discours. J'étais bien content que ce ne soit pas moi ! Kyle était devenu un jeune homme bien dans sa peau, qui plaisait beaucoup aux filles... D'ailleurs, il faisait beaucoup plus de conquêtes que moi !

La journée de la graduation, je voyais bien que Kyle était nerveux. Pour le rassurer, je lui ai donné une bonne tape dans le dos en lui disant : "Ne t'inquiète pas, tu vas être génial !" Il m'a encore regardé avec un de ses regards, celui plein de gratitude, et m'a remercié.

Lorsqu'il est arrivé devant le micro, il s'est éclairci la gorge et a commencé son discours : "Une graduation, c'est le moment idéal pour remercier tous ceux qui nous ont aidé durant toutes nos années du secondaire. Nos parents, nos professeurs, nos entraîneurs... mais surtout nos amis. Je suis ici pour vous dire qu'être l'ami de quelqu'un, c'est le plus beau cadeau qu'on peut lui donner. Je vais vous raconter une histoire... " J'étais vraiment très surpris lorsqu'il a commencé à raconter notre première rencontre... Mais j'ai été encore plus estomaqué lorsqu'il a raconté que cette fameuse fin de semaine-là, il avait prévu se suicider... C'est pourquoi il avait apporté tous ses livres, pour que sa mère ne soit pas obligée de faire le ménage de son casier...

Il m'a regardé et m'a fait un sourire : "Heureusement, j'ai été sauvé. Mon ami m'a empêché de commettre l'irréparable." J'ai entendu le silence provoqué par son discours dans la salle ; le discours d'un jeune homme distingué, beau bonhomme, intelligent et populaire... Je me suis retourné et j'ai vu ses parents qui m'ont souri avec le même regard plein de gratitude que Kyle avait eu à mon égard.

Je n'avais jamais réalisé à quel point cette journée avait été bienfaitrice pour lui.

Ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos actions. Avec un simple petit geste, on peut changer la vie d'une personne... pour le meilleur ou le pire. Nous avons tous un impact dans la vie de tous les gens que nous rencontrons.

Les amis sont des anges qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler.

Le pêcheur de Thon



Au bord de l'eau d'un petit village côtier
mexicain, un bateau rentre au port, ramenant
plusieurs thons. Un américain qui se trouvait là
complimente alors le pêcheur mexicain sur la
qualité de ses poissons et lui demande combien
de temps il lui a fallu pour les capturer :

- "Pas très longtemps", répond le Mexicain.

- "Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en
mer plus longtemps pour en attraper plus?"
demande l'américain.

Le Mexicain répond que ces quelques poissons
suffisent amplement à subvenir aux besoins de sa
famille.

L'américain lui demande alors :

- "Mais que faites-vous le reste du temps?"

- "Je fais la grasse matinée, je pêche un peu,
je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec
ma femme. Le soir, je vais au village voir mes
amis. Nous buvons du vin et jouons de la
guitare. J'ai une vie bien remplie".

L'Américain l'interrompt : "J'ai un MBA de
l'université de Harvard et je peux vous aider.
Vous devriez commencer par pêcher plus
longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous
pourriez acheter un plus gros bateau. Avec
l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous
pourriez en acheter un deuxième et ainsi de
suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte
de chalutiers.

Au lieu de vendre vos poissons à un
intermédiaire, vous pourriez négocier
directement avec l'usine, et même ouvrir votre
propre usine. Vous pourriez alors quitter votre
petit village pour Mexico City, Los Angeles,
puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez
toutes vos affaires."

Le Mexicain demande alors :

- "Combien de temps cela prendrait-il?"

- "15 à 20 ans", répond le banquier américain.

- "Et après?"

- "Après, c'est là que ça devient intéressant",
répond l'américain en riant.

- "Quand le moment sera venu, vous pourrez
introduire votre société en bourse et vous
gagnerez des millions".

- "Des millions? Mais après?".

- "Après, vous pourrez prendre votre retraite,
habiter dans un petit village côtier, faire la
grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants,
pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme
et passer vos soirées à boire et à jouer de la
guitare avec vos amis".

Facture acquittée


Un soir, pendant que maman préparait le souper, son petit garçon arrive dans la cuisine et lui présente un morceau de papier.
Maman s'essuie les mains sur son tablier et commence à lire ce qui était écrit :

· Pour avoir tondu le gazon : 5.00$

· Pour le nettoyage de ma chambre cette semaine : 1.00$

· Pour avoir fait des emplettes pour toi : 0.50$

· Pour avoir gardé mon petit frère pendant que tu étais au magasin: 0.25$

· Pour avoir obtenu un bon bulletin : 5.00$

· Pour avoir sorti les déchets : 1.00$

· Pour le nettoyage et râtelage de la cour : 2.00

· Total : 14.75$

Sa mère le regarda droit dans les yeux. On pouvait voir, dans ses yeux étincelants, défiler une foule de souvenirs. La maman prit alors un crayon, tourna la feuille et se mit à écrire au verso :

· Pour t'avoir porté pendant 9 mois : c'est GRATUIT.

· Pour toutes les nuits passées auprès de toi à prier et à te soigner : c'est GRATUIT.

· Pour tout le temps et toutes les larmes dépensées pour toi depuis ta naissance : c'est GRATUIT.

· Pour toutes les inquiétudes : c'est GRATUIT.

· Pour tous les conseils, les connaissances transmises et le prix de tes études : c'est GRATUIT.

· Pour tes jouets, ta nourriture, tes vêtements et même pour t'essuyer les larmes et te moucher : c'est GRATUIT.

Mon fils, si tu fais l'addition, tu constateras que le prix de mon amour pour toi est... GRATUIT.

Et bien mes amis, quand le fils eut terminé de lire ce que sa maman avait écrit : deux grosses larmes coulaient sur ses petites joues.
Le petit bonhomme regarda sa mère et lui dit : "MAMAN, COMME JE T'AIME!".
C'est alors qu'il prit le crayon et inscrivit sur sa facture en grosses lettres .... PAYÉ AU COMPLET"

On cherche un cadeau...


J'ai parcouru plusieurs kilomètres pour trouver le cadeau pour mon enfant. Après deux longues soirées, fatigué, j'ai pensé à lui demandé ce qu'il voulait.

Voici la liste des cadeaux qu'il m'a suggérée:

J'aimerais être Félix, notre petit chat, pour être moi aussi pris dans vos bras chaque fois que vous revenez à la maison...

J'aimerais être un baladeur, pour me sentir parfois écouté par vous deux, sans aucune distraction, n'ayant que mes paroles au bout de vos oreilles fredonnant l'écho de ma solitude...

J'aimerais être un journal pour que vous preniez un peu de temps à chaque jour pour me demander de vos nouvelles...

J'aimerais être une télévision pour ne jamais m'endormir le soir sans avoir été au moins une fois regardé avec intérêt...

J'aimerais être une équipe de hockey pour toi, papa, afin de te voir t'exciter de joie après chacune de mes victoires; et un roman pour toi, maman, afin que tu puisses lire mes émotions...

À bien y penser, je n'aimerais qu'une chose, un cadeau inestimable pour vous deux. Ne m'achetez rien: permettez-moi seulement de sentir que je suis votre enfant...

Écris par: François Gervais

La valeur d'un billet de 20$


Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un
billet de 20$. Il demande aux gens :

-Qui aimerait avoir ce billet ?

Les mains commencent à se lever. Alors il dit :
- Je vais donner ce billet de 20$ à quelqu'un de vous, mais avant
laissez-moi d'abord faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :

- Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ?

Les mains continuent à se lever.
Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. Il jette le billet
froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que
possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande :
- Qui veut encore avoir ce billet ?

Évidemment, les mains continuent de se lever!

Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon...
Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce
que sa valeur n'a pas changé. Il vaut toujours 20$.

Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par
les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus
rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui
vous aiment !

La valeur intrinsèque d'une personne demeure toujours intacte, elle ne
varie pas selon ce qu'on fait d'elle. Vous pourrez toujours recommencer et
atteindre vos objectifs.


Auteur inconnu

Adam



En convalescence à la suite de sa deuxième intervention à coeur ouvert
à l'hôpital pour enfants, ma fille de six ans quitta l'unité des soins
intensifs pour l'étage de la pédiatrie. Comme une partie de l'étage
était fermée, Kelly se retrouva dans l'aile réservée aux
enfants atteints de cancer.

Dans la chambre voisine, Adam, un garçon de six ans, se battait
contre la leucémie. Il passait une partie de chaque mois à l'hôpital
pour recevoir des traitements de chimiothérapie. Chaque jour,
Adam venait se promener dans la chambre de Kelley, poussant
la perche qui soutenait son soluté.

En dépit de l'inconfort des traitements, Adam était toujours
souriant et enjoué. Il nous distrayait pend des heures
en nous racontant ses nombreuses histoires. Adam réussissait
toujours à trouver un aspect positif et humoristique à
toute situation difficile.

Un jour en particulier, j'étais très fatiguée et anxieuse
de voir Kelley quitter l'hôpital. La journée grise et sombre
ne faisait qu'alimenter ma mélancolie. Pendant que je
regardais le ciel pluvieux par la fenêtre, Adam arriva pour sa
visite quotidienne. Je lui dis à quel point je trouvais
la journée déprimante. Avec son sourire immuable,
Adam se tourna vers moi et me répondit d'un ton enjoué :

"Chaque journée est belle pour moi."

Depuis ce jour-là, je n'ai jamais connu un jour sombre.
Même les jours les plus gris m'apportent un sentiment de joie,
chaque fois que je pense avec reconnaissance aux
sages paroles prononcées par un brave petit garçon de
six ans qui portait le nom d'Adam.

Patti Merritt

Les 3 histoires de Steve Jobs (Stanford)


Les 3 histoires de Steve Jobs (Stanford)
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Vous pouvez sous-titré ce vidéo en français en cliquant sur l'image "subtittle"

Bopsy le petit pompier


Cette histoire s’est réellement déroulée. Elle a fait le tour du monde. Elle nous rappelle que l’amour, le cœur et le service désintéressé sont bien de ce monde ! On ne nous raconte pas assez souvent ce genre d'histoires qui pourtant existent ! Dans notre société où l’on rapporte principalement ce qui est négatif où l'on nous reflète que ce qui va mal, cette histoire nous rappelle que l’Homme est aussi capable du meilleur et, dans ce sens, elle prend sa place sur cette page.

Penchée sur le lit d’hôpital, la jeune mère de 26 ans regardait son enfant qui allait mourir de leucémie. Bien que son cœur fût rempli de tristesse, elle était aussi capable d’une grande détermination. Comme tout autre parent, elle aurait aimé que son enfant grandisse et réalise ses rêves. Mais ce n’était plus possible. La leucémie ne le permettrait pas. Mais elle voulait quand même que les rêves de son garçon se réalisent.

Elle prit la main de l’enfant et lui dit : « Bopsy, t’es-tu déjà demandé ce que tu aimerais faire quand tu serais grand ? As-tu rêvé et pensé à ce que tu ferais de ta vie ? »

« Maman, j’ai toujours voulu être pompier quand je serais grand. »

La mère sourit et répondit : « Voyons ce qu’on peut faire pour que ton rêve se réalise. » Plus tard ce jour là elle se rendit à la caserne de pompiers la plus proche où elle rencontra le pompier Bob, un homme qui avait le cœur grand comme la ville de Phoenix (Etats-Unis). Elle lui parla du rêve de son fils et lui demanda s’il serait possible d’emmener son enfant de six ans faire un tour dans le camion de pompier.

Le pompier Bob répondit : « Attendez, on peut faire mieux que ça. Arrangez-vous pour que votre fils soit prêt à sept heures mercredi matin et nous en ferons un pompier honoraire pour toute la journée. Il pourra venir à la caserne, manger avec nous, répondre avec nous à toutes les alertes et tout le bataclan ! Et si vous me dites quelle taille il fait, nous lui ferons fabriquer un uniforme et un casque de pompier, un vrai casque avec l’emblème des sapeurs-pompiers de Phoenix dessus, et il pourra mettre un ciré jaune comme les nôtres et des bottes de caoutchouc. Ils sont tous fabriqués ici à Phoenix, alors on peut les obtenir rapidement. »

Trois jours plus tard, le pompier Bon alla chercher Bopsy, l’habilla de son uniforme de pompier et l’escorta de son lit d’hôpital jusqu’au camion à grande échelle qui les attendait. Bopsy s’est assis à l’arrière du camion et quand il a été temps de faire marche arrière pour rentrer au garage, il a aidé le conducteur à diriger le camion. Il était au septième ciel.

Il y eut trois alertes au feu dans la ville ce jour-là et Bopsy répondit aux trois appels. Il monta sur trois camions différents, dans la camionnette des ambulanciers et même dans la voiture du capitaine. La télévision locale l’a aussi enregistré sur vidéo pour les nouvelles du soir.

Qu’on l’ait aidé à réaliser son rêve en lui montrant autant d’amour et d’attention l’avait si profondément touché que Bopsy vécut trois mois de plus qu’aucun docteur ne l’aurait cru possible.

Une nuit, tous les signes vitaux déclinèrent rapidement et l’infirmière en chef, fidèle au concept hospitalier selon lequel personne ne doit jamais mourir seul, téléphona aux membres de la famille de venir à l’hôpital. Puis elle se souvint de la journée que Bopsy avait passée en tant que pompier. Alors elle appela le capitaine et lui demanda s’il serait possible d’avoir un pompier en uniforme auprès de Bopsy au moment de la transition. Le capitaine répondit : « On peut faire mieux que ça. On sera là dans cinq minutes. Voudriez-vous faire quelque chose pour moi ? Quand vous entendrez les sirènes et verrez les gyrophares, voudriez-vous prévenir tout le monde qu’il n’y a pas le feu ? Que ce sont les sapeurs pompiers qui viennent rendre visite à l’un des leurs une dernière fois ? Et pourriez-vous ouvrir les fenêtres de sa chambre ? Merci. »

Environ cinq minutes plus tard, un camion de pompier arrivait à l’hôpital, étendait son échelle jusqu’au troisième étage et seize pompiers dont deux femmes montaient à l’échelle et entraient par la fenêtre ouverte de la chambre de Bopsy. Avec la permission de sa mère, ils le prirent dans leurs bras et l’embrassèrent et lui dirent combien ils l’aimaient.

Dans un dernier souffle, Bopsy regarda le capitaine des pompiers et dit : « Capitaine, je suis vraiment un pompier maintenant ? »

« Oui Bopsy », répondit le capitaine.

Sur ces mots, Bopsy sourit et ferma les yeux pour la dernière fois.

Ecrit par Jack Canfield et Mark V. Hansen

Le bonheur






Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.

Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.

Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !

Charles-Eugène PLOURDE.

AMOUR






INSTALLATION DU COEUR...
NOUVEAU LOGICIEL...
ASSISTANCE PAR TÉLÉPHONE...

C: Client E: Employé

CLIENT : Oui ? Le service Clientèle ?

EMPLOYÉ : Oui, bonjour !
Que puis-je faire pour vous ?

C : En révisant mon système,
j'ai trouvé un logiciel appelé AMOUR,
mais je ne sais pas comment il fonctionne.
Pouvez vous m'aider ?

E : Bien sûr !
Mais je ne peux pas vous l'installer.
Vous devrez le faire vous même.

Je vous donnerai les instructions par téléphone,
d'accord ?

C : Oui, je peux essayer.
Je ne me connais pas beaucoup en informatique,
mais je suis prêt à l'installer maintenant.
Par où dois- je commencer ?

E : Le premier pas est d'ouvrir votre COEUR.
L'avez-vous trouvé ?

C : Oui, voilà.
Mais il y a plusieurs programmes
qui tournent maintenant.
Est-ce qu'il a un problème pour l'installer
pendant qu'ils continuent ?

E : Quels programmes ?

C : Un petit instant, je regarde.
PEINE PASSEE.EXE, BASSE ESTIME.EXE,
COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM
tournent à ce moment.

E : Pas de problème.
AMOUR effacera automatiquement PEINE PASSEE.EXE
de votre système d'exploitation actuel.
Il se peut qu'il reste dans le disque dur,
mais il n'affectera plus d'autres programmes.
AMOUR finira par remplacer BASSE ESTIME.EXE
avec un programme incorporé appelé HAUTE ESTIME.EXE.
Cependant, vous devez désactiver complètement
les programmes COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM.
Ces programmes empêchent l'installation
correcte de "AMOUR"
Pouvez vous les arrêter maintenant ?

C : Je ne sais pas comment.
Pouvez-vous me dire comment les arrêter ?

E : Avec plaisir.
Allez au menu DEMARRER et activez EXPRIMER.EXE
qui vous conseillera d'écrire vos sentiments
puis de jeter dans la corbeille.
Ensuite dans le menu DEMARRER,
allez dans PARDON.EXE.
Exécutez-le autant de fois
que nécessaire jusqu'à ce que
COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM
soient complètement effacés.

C : C'est fait !
AMOUR a commencé à s'installer automatiquement.
Est-ce normal ?

E : Oui. Vous aurez bientôt un message
disant que AMOUR sera actif aussi longtemps
que COEUR subsiste.
Avez-vous ce message ?

C : Oui, je l'ai ! Est-ce que l'installation est finie ?

E : Oui, mais souvenez-vous que vous n'avez
que le programme de base.
Vous devez maintenant commencer à vous connecter
à d'autres COEURS pour recevoir des actualisations.

C : Oh là là !
Je reçois un message d'erreur.
Qu'est-ce que je fais ?

E : Que dit le message d'erreur ?

C : Il dit : "ERREUR 412 -
PROGRAMME NON ACTIF EN COMPOSANTES INTERNES".
Qu'est-ce que cela veut dire ?

E : Pas de panique !
C'est un problème courant.
Cela signifie que "AMOUR" est configuré
pour l'exécution avec des COEURS extérieurs,
mais n'a pas été exécuté dans votre propre COEUR.
C'est une étape un peu complexe de la programmation,
mais dit en mots simples,
cela veut dire que vous devez "AIMER"
votre propre système avant de pouvoir "AIMER" les autres.

C : Alors, que dois-je faire ?

E : Pouvez-vous localiser le logiciel
"AUTO ACCUSATION" ?

C : Oui, je l'ai.

E : Formidable. Vous apprenez vite !

C : Merci.

E : De rien. Cliquez dans les fichiers suivants
pour les copier dans votre répertoire
COEUR :
AUTO-PARDON.DOC,
AUTO-ESTIME.TXT,
VALEUR.INF
et RÉALISATION.HTM.
Le système remplacera tout fichier incompatible
et activera une restauration de tout fichier défectueux.
Également,
vous devez effacer AUTO-CRITIQUE.EXE
de tous vos répertoires,
et vous pouvez effacer tous les fichiers temporaires de la corbeille,
pour vous assurer qu'ils soient totalement effacés
et ne puissent jamais se réactiver.

C : Compris !
Hé ! MON COEUR est en train d'activer des fichiers très jolis !
SOURIRE.MPG s'active sur le moniteur
et indique que CHALEUR.COM, PAIX.EXE et
BONHEUR.COM se copient dans mon répertoire COEUR.

E : Cela indique que "AMOUR"
est en train de s'installer et de s'exécuter.
Maintenant vous pouvez vous débrouiller par vous-même.
Encore une chose, avant de vous quitter...

C : OUI ?
E : AMOUR est un logiciel gratuit.
Assurez- vous de le donner,
avec tous ses modules,
à toute personne que vous connaissez.
A leur tour,
ils vont le partager à d'autres,
et vous recevrez des modules très agréables en retour.

C : Je vais le faire. Merci de votre aide !

Gros bisous

Auteur inconnu

MA MAISON



(La relire une deuxième fois si nécessaire...)

"Elle était jolie, cette maison que j'habitais depuis des années. On la reconnaissait à son toit de bardeaux et à ses grandes fenêtres ouvertes sur l'extérieur. Pourtant, je ne m'y sentais pas bien."

"Pendant mon enfance, je ne la voyais pas vraiment. Je ne me préoccupais pas de l'enjoliver ne d'apprécier ses beautés. Pendant longtemps, j'y étais presque insensible. J'y vivait par habitude"

"Lorsque quelqu'un me faisait remarquer qu'un objet décoratif était plus ou moins joli , je n'y portais pas attention; ou plutôt, je ne voulais pas y porter attention. Alors, je le cachais ou bien je ne le regardais plus, mais tôt ou tard cet objet refaisait surface, par je ne sais quelle magie."

"J'y vivais comme un automate. Lorsque quelqu'un me complimentais sur un élément particulièrement agréable ou même de grand prix, je rougissais, disant que ce n'était rien, sinon une illusion. Puis, un jour, je ne sais pour quelle raison, cette maison si familière devint pour moi, tout à coup, inhabitable."

"Je me mis à la détester, je la fuyais, je ne lui trouvais plus rien de beau. Je la sentais comme hantée, habitée par une maladie que je croyais incurable. J'avais beau fuir, cette maison me suivait. J'aurais voulu le démolir."

"Je la voyait si laide que je pensais, qu'elle devait disparaître. Jusqu'au jour ou, sur mon chemin, j'ai croisé des spécialistes en décoration intérieure. Je les ai fait entrer dans ma maison que je trouvais si laide et eux, ils l'ont trouvée belle."

"Ils m'ont fait ressortir les plus belles décorations que j'avais cachée au fond du sous sol. Non seulement je les avais oubliées, mais je les ai redécouvertes, j'ai eu peine à croire qu'elles m'avaient déjà appartenu, ces petites choses qui rendent pourtant la vie si agréable."

"Je me suis mis au travail. Avec l'aide de ces décorateurs, j'ai fini par sélectionner de belles trouvailles que, maintenant, je mets en vue; non pas pour les montrer aux autres dans le but de leur faire envie, mais bien plus pour les voir et admirer moi-même. Quelle satisfaction de redécouvrir ces trésors que je croyais à jamais disparus!"

"Cette maison, je continue maintenant à l'embellir. Elle n'a pas d'adresse et ne coûte pas un sou à chauffer, même en hiver. J'y habite seul, mais j'y reçois beaucoup de visite, puisque maintenant je laisse les portes ouvertes. J'ai définitivement jeté le cadenas qui l'a si longtemps gardée fermée."

Anonyme

LA LEÇON DE GUITARE


J'étais ce qu'on appelle un "homme pressé" et, dans
mon cas, cela signifiait aussi un "homme stressé":
papiers administratifs, factures, comptes, prospection
des clients, le quotidien d'une entreprise est passionnant
mais c'est aussi une tâche lourde à assumer.

Souvent le soir, lorsque je rentrais fatigué après une
longue journée, je n'étais pas aussi disponible que je le
voulais pour ma famille. Mes enfants le sentaient bien:

"Papa, détends toi, viens jouer avec nous". Mais rien
n'y faisait, plus j'essayais de me calmer, moins j'y parvenais.

J'ai essayé beaucoup de choses et pas toujours les
meilleures pour diminuer mon stress : médicaments, alcool,
manger des sucreries n'ont pas d'effets durables et sont mauvais
pour la santé.

Bizarrement, c'est mon professeur de guitare qui a résolu
le problème.

Je prenais une leçon hebdomadaire. C'est un réel plaisir pour
moi de sentir vibrer la caisse de l'instrument comme si elle
faisait écho à mes propres sentiments.

Mais la pratique de la guitare demande discipline et
disponibilité d'esprit.

Or, ce jour là, je rejouais sans cesse le même passage, mais
il n'y avait rien à faire: les sons ne "sonnaient" pas, ma musique
n'avait pas d'âme. Au bout de quelques mesures, je me suis emporté:
"Bon Dieu je n'arrive pas à me détendre!"

Mon professeur a souri. Il m'a enlevé l'instrument des mains et
s'est mis à triturer les mécaniques en bout de manches jusqu'à ce que
les cordes soient toutes distendues. Il m'a redonné la guitare en me
disant: "Maintenant, joue!"

J'étais surpris mais j'ai obéi. Évidemment, le morceau était
inaudible.

Le professeur a repris la guitare et cette fois-ci, il a tiré les
cordes au maximum. Lorsqu'il me l'a redonnée, celles-ci étaient si
tendues qu'il ne m'a fallu que quelques secondes et un aller-retour
sur le manche pour casser le mi et le la.

Tout penaud, je lui lançais un regard interrogateur. Il me dit
alors: "Tu vois, nous sommes tous comme cette guitare: trop mous,
nous ne sommes bons à rien et trop tendus, nos nerfs lâchent.

Crois-moi, la solution c'est LE JUSTE MILIEU. Chaque fois que tu
cherches à te détendre, rappelle-toi la manière dont tu accordes ta
guitare : le son est toujours plus beau quand les cordes ne sont
ni relâchées, ni trop tendues.

L'écoute...


Dans un congrès réunissant des gens d'affaires,
le thème de travail de la journée était l'écoute.
Les chefs d'entreprise étaient invités
à réfléchir sur leur manière d'écouter les autres:
étaient-ils du genre à tenir tellement
à leurs idées qu'ils ne prêtaient qu'une oreille
distraite à leur interlocuteur?
Ou au contraire étaient-ils des éponges
qui absorbaient les problèmes des autres
jusqu'à ne plus savoir
ce qu'eux- mêmes pensaient vraiment?
Entre ces deux extrêmes,
on peut faire une infinité de nuances
et de mises au point pour cerner quelle sorte
d'oreille nous prêtons aux autres.

Savoir écouter sans perdre le contact
avec notre essence est une grande qualité
que nous développons quand nous commençons
à nous intéresser vraiment aux autres
et à la relation que nous instaurons avec eux.

L'oreille est le chemin du cœur.
VOLTAIRE

Tiré du livre "Un jour à la fois Tome III

Renseignement s.v.p. !


Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.

J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite, découvert qu'en quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique. Son nom était : «Renseignement S.V.P.» et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. «Renseignement S.V.P.» pouvait fournir le numéro de n'importe qui, en plus de l'heure exacte.

Ma première expérience personnelle avec ce «Génie dans une bouteille» s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.

Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine, et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille. «Renseignement S.V.P.» dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête.

Un clic ou deux, et j'entends une petite voix claire me dire «Renseignement».

Je dis alors : «Je me suis fait mal au doigt». «Est-ce que tu saignes ?», m'a demandé la voix. Je lui réponds «Non. Je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal». Elle me demande alors : «Peux-tu ouvrir la boîte à glace». Je lui répondis que oui je pouvais. «Alors, prends un petit morceau de glace et pose-le sur ton doigt», me dit-elle.

Après cette expérience, j'ai appelé «Renseignement S.V.P.» pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.

Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé «Renseignement S.V.P.» et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant. Mais j'étais inconsolable. Je lui ai demandé pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ?

Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et me dit alors, d'une voix si calme : «Paul, rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où on peut chanter». D'une certaine façon, je me sentais mieux. Une autre fois que j'utilisais le téléphone : «Renseignement S.V.P.». «Renseignement», me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors comment épeler le mot réparation ?.

Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous sommes déménagés à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. «Renseignement S.V.P. appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.

Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eues à consacrer de son temps pour un petit garçon.

Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avions. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec ma sœur, qui vit toujours à Québec. Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le «0» et dit «Renseignement S.V.P.». Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissais si bien : «Renseignement».

Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire, Pouvez-vous m'aider à épeler le mot «réparation» ? Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre : Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant. Je me mis à rire et lui dit: «C'est donc toujours vous». Je lui dis : «Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années. «Je me demande», dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels». Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter ma sœur. «Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally», me répondit-elle.

Trois mois plus tard, alors que j'étais de nouveau à Québec. Une voix différente me répondit : «Renseignement». J'ai donc demandé à parler à Sally. «Êtes-vous un ami ?» me demanda la voix inconnue. Je lui répondis : «Oui, un vieil ami». J'entendis la voix me dire : «Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, mais Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà». Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit : «Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul ? » Je répondis «Oui». «Eh bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire». Ce message disait : «Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où on peut chanter. Il saura ce que je veux dire ! ». Je lui dis donc merci et raccrochai. Je savais ce que Sally voulait dire.

Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres.

La vie de qui avez-vous touché aujourd'hui ?

source inconnue

Les épreuves d'une tasse à thé !


Je me rappelle l'époque où, avant d'être une tasse, je n'étais qu'une boule d'argile.

Un jour, mon Maître s'empara de moi puis se mit à me frapper de Ses mains,
à me modeler. Cela me faisait mal et je Le suppliai d'arrêter mais
Il se contenta de me sourire en disant :

" PAS ENCORE ! "


J'avais si mal au coeur que je croyais que ma fin était venue.
Heureusement, Il finit par me sortir de là !
Puis Il me plaça sur un tour de potier et me fit tourner, tourner...


Je ne comprenais pas pourquoi Il voulait me faire passer par le feu.
Alors, je hurlai, je Le suppliai d'arrêter, de me faire sortir.
A Travers la porte vitrée, je distinguais encore Son visage,
et je Le vis me sourire et hocher la tête, en disant :

" PAS ENCORE ! "

Puis soudain, me saisissant, le Maître se mit à
me poncer et à me brosser. Il prit un pinceau et me
badigeonna de toutes sortes de couleurs. Les vapeurs étaient
si fortes que je cru m'évanouir.
Je L'implorer d'arrêter, mais avec le même sourire,
Il me dit à nouveau :

" PAS ENCORE ! "

C'est alors qu'il me plaça dans un autre four,
deux fois plus chaud que le premier.

Cette fois, j'allais suffoquer, j'en était sure.
En larmes, je Le suppliai, mais, une fois de plus,
Il se contenta de me sourire en disant :

" PAS ENCORE ! "

À ce moment-là, la porte s'ouvrit toute grande
et le Maître annonça :

" MAINTENANT ! "

Il me prit sans Ses mains et me déposa sur une étagère.
Ensuite, Il me tendit un miroir en me disant de me regarder.
Je n'en croyais pas mes yeux.

Je m'écriai : " Oh, quelle magnifique tasse ! "


Alors le Maître expliqua :

" Je voudrais que tu comprennes :
Oui, quand Je te frappais et que Je te modelais,
Je savais que cela te faisait mal.
Je savais que le tour te donnait des vertiges.

Mais si Je ne m'étais pas occupé de toi, tu te serais desséchée,
et tu serais restée à tout jamais une simple boule d'argile.
Ta personnalité n'aurait pas pu s'épanouir. "

" Je savais que le premier four était brûlant, mais si Je ne t'y avais
pas mise, tu te serais effritée. "

" Je savais que tu étais incommodée par le ponçage et la peinture,
mais si Je t'avais épargnée, ta vie serait restée sans couleurs. "

" Et le second four, oh ! Je savais bien qu'il te serait presque
insupportable ! Mais vois-tu, si Je ne t'y avais pas placée,
tu n'aurais pas été capable de résister aux pressions de la vie. "

" Ta force n'aurait pas suffi, et tu n'aurais pas survécu longtemps. "

" Tu vois, alors même que tout te semblait si difficile,
Je prenais soin de toi. Je savais ce que tu allais devenir.
Dès le premier instant, J'entrevoyais déjà le produit fini ! "

...auteur anonyme

LE BOL DE BOIS


Un vieil homme affaibli alla vivre chez son fils, sa bru, et son petit fils de quatre ans.
Les mains du vieil homme tremblaient, sa vision était embrouillée et son pas chancelant.

Ils mangeaient tous ensemble à la même table.
Mais, pour le vieux grand-père, manger était difficile à cause de ses mains tremblantes
et de de sa vue brouillée. Les pois glissaient de sa cuillère et roulaient sur le plancher.
Quand il attrapait son verre de lait, il en renversait sur la nappe.

Le fils et la bru devinrent de plus en plus impatients face à ces dégâts.
"Nous devons faire quelque chose avec grand-père," dit le fils.
"J'en ai assez du lait renversé, du bruit en mangeant et de la nourriture sur le plancher."

Alors le mari avec sa femme placèrent une petite table dans un coin.
Là, le grand-père mangeait seul alors que le reste de la famille dînait ensemble.
Comme le grand-père avait brisé une ou deux pièces de vaisselle,
sa nourriture lui était servie dans un bol de bois.

Quand un membre de la famille jetait un coup d'oeil dans la direction du
grand-père assis seul dans son coin, il avait quelques fois des larmes au coin des yeux.
Malgré cela, les seules paroles que le couple lui adressait étaient de durs reproches.

L'enfant de quatre ans observait tout cela en silence.
Un soir, avant le souper, le père remarqua que son fils, assis sur le plancher, jouait
avec des morceaux de bois. Il lui demanda gentiment:
"Qu'est-ce que tu fabriques?"
Tout aussi gentiment, l'enfant répondit:
"Oh, je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous y mangiez votre nourriture
quand je serai grand." L'enfant de quatre ans sourit et se remit à l'ouvrage.

Ces paroles laissèrent les parents sans voix.
Des larmes se mirent à couler sur leurs joues.
Même si aucune parole ne fut prononcée, tous deux surent ce qu'il fallait faire.
Le soir même le mari pris la main du grand-père et gentiment le conduisit à la table familial.
Pour le reste de ses jours, il mangea tous ses repas avec la famille.
Et pour une raison ou une autre, ni le mari et ni sa femme
ne semblaient préoccupés par une fourchette échappée,
du lait renversé, ou une nappe salie.

auteur : Giovanni Pascoli

Valeureux dans le désastre


Nous vivons dans une société orientée en mode « négatif » fixée sur les échecs, les problèmes, les expériences négatives, les malheurs,...
A force de répétitions, nous l’intégrons et nous étonnons que nous ne voyions aucune issue positive à nos propres problèmes.

Histoire inspirante : Valeureux dans le désastre
En décembre 1914, le laboratoire de Thomas Edison fut pratiquement détruit par un incendie. Les dommages s’élevaient à plus de deux millions de dollars, mais la police d’assurance garantissait seulement 238.000 dollars, car les bâtiments étaient en béton et, en théorie, ignifuges. Une grande partie du travail de toute sa vie s’envola en fumée ce jour-là.

Au plus fort de l’incendie, le fils de 24 ans d’Edison, Charles, chercha frénétiquement son père parmi les débris et la fumée. Il finit par le trouver, observant calmement la scène, son visage illuminé par les flammes, ses cheveux blancs au vent.

« J’ai eu mal de le voir ainsi, raconta Charles plus tard. Il avait 67 ans – un âge respectable – et voyant tout son travail disparaître. Lorsqu’il me vit, il cria
« Charles, où est ta mère ? » Je lui répondis que je ne savais pas. Alors il me dit
« Trouve-la et amène-la ici, elle ne verra plus jamais une chose pareille. »

Le lendemain matin, Edison regarda les décombres et dit
« Le désastre apporte une chose précieuse. Toutes nos erreurs sont effacées. Je remercie Dieu de pouvoir recommencer à zéro. »

Trois semaines après l’incendie, Edison réussit à présenter au monde sa nouvelle invention : le phonographe.


Nous vivons dans une société fixée sur les échecs et les problèmes, les expériences négatives, les malheurs,... Elle est orientée « négatif ». A force de l’entendre, cette orientation touche nos perceptions et il nous semble que le monde est bien sombre, que rien ne va, que la réussite n'est réservée qu'à une poignée de quelques chanceux. A force de le voir, nous l’intégrons et nous étonnons que nous ne voyions aucune issue positive.

La chance n'est qu'un très faible facteur de réussite. Tout réside dans notre attitude face aux événements et nos actions qui en résultent.
Il existe des milliers d'exemples de gens inspirants qui stimulent l'espérance, le positivisme, l'optimisme et le changement d'attitude face à ce qu'on appelle « les problèmes ». Si eux ont réussi, alors, dites-vous que vous le pouvez aussi. Prenez le temps de chercher ce genre d’histoires et d’évaluer leurs attitudes pour comprendre leur processus de réussite et vous constaterez que la plupart sont arrivés à ce point grâce à cette attitude et modes de croyances positives et constructives.

Tant qu'un problème est vécu tel quel, nous ne serons jamais dans cet état de réussite et de solutions. Nous sombrons alors dans un immobilisme déprimant. A partir du moment où nous avons intégré une attitude « défi », notre perception changera. Vous verrez que vous développerez un esprit créatif face à ces « défis ».

Cherchez les histoires inspirantes, lisez-les souvent, vous verrez cela changera réellement votre perception de la vie. Elles vous inspireront et à force, vous les intègrerez !
Cela peut paraître tellement simple, et pourtant, c'est tellement vrai !

Michel Poulaert