Des plumes dispersées au vent.


Un jour, un homme se mit à calomnier le sage du village. Plus tard, il prit conscience de son erreur et se rendit auprès du sage pour lui demander pardon, affirmant être prêt à tout faire pour s'ammender.

Le sage n'exigea de sa part qu'une chose: qu'il prenne un oreiller, le déchire et en disperse les plumes au vent. Bienque déconcerté,l'homme s'exécuta puis revint auprès du sage.

"Suis-je pardonné à présent? lui demanda-t-il.
- D'abord, va ramasser toutes les plumes, lui répondit le sage.

- Mais c'est impossible! Le vent les a toutes dispersées!

-Eh bien,il est aussi difficile de réparer les torts que tu as causés par tes paroles que de récupérer les plumes."

Que retenir de cette histoire?

Une fois lâchés, les mots ne peuvent être rattrapés, et il est parfois impossible de réparer le mal qu'ils ont causé.

Si nous nous apprêtons à colporter quelque commerage, rappelons-nous que nous sommes sur le point de disperser des plumes au vent.

Un vieux conte juif

La chenille


Voici une histoire toute simple mais ô combien
juste et nécessaire...

C'est au coeur d'une forêt sauvage que notre
petite chenille voit le jour. Toute petite,
fragile et innocente, elle part bien jeune à la
découverte de son environnement.

Sans méfiance aucune elle avance à son rythme
et se délecte de tout ce que Mère nature lui
offre.

Sous son corps, la terre moelleuse et chaude
lui prodigue de douces caresses et lorsque les
rayons du soleil deviennent un peu trop chauds,
elle s'en va s'abriter sous l'ombre des fleurs.

Au matin, la fraîcheur de la rosée la
chatouille et lui annonce une nouvelle journée.

Notre petite chenille allait apprendre bien
vite que la vie n'est pas faite que de quiétude.

Ce matin là, alors qu'elle repose sur une
feuille de fougère, une violente rafale de vent
la projette sans prévenir sur le sol et elle
roule et roule encore, se prenant coup sur coup
les uns après les autres.

Lorsque le vent se retire enfin, la peur au
ventre elle reprend ses esprits et se demande ce
qu'elle a bien pu faire pour mériter ça. Elle ne
comprend pas et aucune réponse ne vient éclairer
ses interrogations. Alors que faire d'autre que
de continuer à vivre ?

Elle trouve le courage au fond d'elle-même
pour continuer sa route, mais elle sait qu'elle
n'oubliera jamais cette terrible expérience.

Néanmoins, elle retrouve la joie de vivre,
mais à peine a-t-elle récupéré, qu'un nouveau
coup dur allait la surprendre.

Ce jour là, elle était sur la branche d'un
mélèze et a juste eu le temps de s'engouffrer
dans cet étroit orifice qui lui sauva la vie. Le
bec pointu d'un oiseau avait quand même eu le
temps de lui lacérer le dos, lui laissant une
vilaine blessure.

Elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie et
elle resta cloîtrée dans ce minuscule abri
durant trois jours.

La vie continuait, et notre petite chenille se
prit des coups et des coups. Pourtant elle
trouvait toujours les forces nécessaires à se
relever et d'aller de l'avant, car elle avait
l'intuition que quelque chose de merveilleux
l'attendait et qu'un jour elle serait libérée de
cette vie douloureuse.

Un jour elle ressentit une impression très
bizarre qu'elle ne connaissait pas. Cette
sensation lui causa une peur terrible et elle se
renferma sur elle-même.

Cela lui donnait le sentiment d'être protégée
du monde extérieur.

N'ayant plus le goût à rien elle n'attendait
rien d'autre que d'en finir avec cette
souffrance. Elle s'abandonna totalement à
l'instant présent et au courant de la Vie.

C'est alors que le miracle se produisit.

La lumière perça son cocon et l'inonda de
douceur. Elle se sentait légère comme une aile
de papillon.

Ce qu'elle pressentait depuis tant d'années se
réalisait à l'instant. Toute peur s'était
évaporée et le monde lui apparaissait soudain
harmonieux et vibrant d'amour.

Elle réalisa que tous ces moments difficiles
qu'elle avait traversés avec courage, l'avaient
amenée vers la plus belle des délivrances.

Elle déploya ses ailes délicatement et
s'élança en douceur, portée par le souffle
silencieux de la Vie.

Passer à l’action!


Crédit photo: Sathvi


De retour de vacances des États-Unis, j’ai eu l’occasion d’être confronté au phénomène inspirant de Matt Harding. Voilà l’histoire d’un homme, qui a osé passer à l’action pour réaliser un de ses rêves : voyager et faire le tour du monde.

En 2003, il quitta son travail pour partir et découvrir le monde. Il décida de créer un site internet afin de tenir sa famille au courant de ses déplacements «Where the hell is… Matt ?». Pour rendre le truc un peu plus « l’fun », il eut la brillante idée d’esquisser ses quelques pas de sa danse préférés, et ce devant des monuments importants dans les différentes villes où il se trouvait.

Cette danse devint tellement célèbre à travers le monde qu’il se mit à informer son public via son site web sur les prochains endroits et monuments qu’il fréquenterait. Des centaines de gens purent ainsi l’attendre devant les monuments pour venir danser avec lui.

Voici l’une de ses vidéos qui présente une compilation de 14 mois de voyage dans 42 pays :

Remarquez que plus de 38 millions de personnes ont visionné cette vidéo

Sans action, les rêves demeurent des rêves et les projets des projets. C’est seulement lorsqu’on met en oeuvre son idée qu’elle prend toute sa valeur. Matt Harding est passé à l’action et chose particulière, il gagne sa vie en exécutant ce qu’il aime le plus. Qui aurait pu croire à un tel succès…

Je souhaite que ce petit message suscite votre désir de passer à l’action pour réaliser un de vos rêves. Si vous avez des histoires inspirantes de personnes qui sont passées à l’action, faites-nous en part dans les commentaires.

Sincèrement

Le Manager Urbain

© 2011 Le Manager Urbain – Tous droits réservés

Avez-vous pris la décision de vous améliorer chaque jour?

La plupart des gens qui ont réussi, que ce soit en affaires ou ailleurs, étaient rarement les meilleurs gestionnaires, administrateurs ou vendeurs lors du démarrage de leurs activités, mais ils le sont devenus au fil du temps. On a souvent l’impression que certaines personnes comme nos collègues de travail, nos amis, nos patrons ou tous ceux que l’on admire possèdent des qualités que nous n’avons pas, car on a le sentiment que tout ce qu’ils entreprennent semble toujours tourner en leur faveur.

En réalité, ces gens n’ont rien de plus que vous et moi, mais nous aimons croire qu’ils doivent avoir quelque chose de plus, étant donné que nous n’arrivons pas à égaler leur niveau de succès. En fait, nous avons tous la possibilité de nous élever jusqu’au plus haut sommet, mais nous ne le faisons pas parce que ce niveau de succès nous semble être un objectif beaucoup trop haut et très difficile à atteindre.

Trop d’individus croient que la réussite arrive comme un billet gagnant de loterie, c'est-à-dire que le succès survient grâce à un heureux événement, tel que la chance, qui émane de l’extérieur de vous-mêmes. Or, ce dénouement n’arrive que très rarement parce que la réussite résulte d’une progression constante et régulière de vos actions quotidiennes qui vous permet de vous améliorer et de vous rapprocher de votre objectif.

La réussite se situe davantage dans le fait d’être que dans le fait d’avoir. En agissant sur l’être, c’est-à-dire en faisant de mieux en mieux, de jour en jour et de plus en plus, non seulement vous vous développez, mais la chance vous sourira beaucoup plus souvent qu’à ceux qui se plaignent toujours et qui ne cherchent pas à s’améliorer.

Votre prospérité ne réside pas dans la connaissance d’un secret ou d’une recette magique ou mystique.

Il existe des milliers de livres, d’anecdotes ou d’histoires qui vous informent sur les éléments qui favorisent la prospérité. Si vous les avez oubliés, voici dix des plus importants ingrédients qui vont vous aider à créer de l’abondance dans votre vie :

Travaillez dans un domaine qui vous passionne;

Déterminez des objectifs clairs et trouvez les motivations sous-tendances objectifs;

Croyez fermement que vous pouvez réaliser vos rêves;

Soyez engagé à 100 % dans ce que vous faites;

Développez votre expertise;

N’abandonnez jamais et lorsque vous tombez, relevez-vous toujours;

Aidez les autres à être meilleurs;

Ayez toujours une attitude responsable;

Soyez sincère, vrai et honnête;

Passez à l’action et ne vous laissez pas arrêter par vos peurs.

Je vous encourage très fortement, dès aujourd’hui, à prendre la ferme décision de vous améliorer tous les jours. Le succès que vous désirez obtenir résulte beaucoup plus d’une suite d’améliorations soutenues dans vos actions au quotidien qu’une accumulation de connaissances. Cela demande du courage, de la volonté et de la persévérance, mais votre vie n’en sera que plus palpitante et plus stimulante.

Par exemple, si vous décidez de courir un marathon de 42 kilomètres, vous devez vous entrainer pendant plusieurs mois en ajoutant des kilomètres additionnels à chacune des étapes de votre progression, sinon vous aurez beaucoup de difficulté à compétitionner contre les meilleurs, et ce, même si vous avez des qualités athlétiques exceptionnelles. En affaires ou dans la vente, c’est la même chose. N’espérez pas devenir le meilleur vendeur de votre entreprise ou dans votre marché en seulement quelques semaines. Il est fort possible que vous ayez beaucoup de talent, mais ce qui demeure le plus important, c’est de faire toujours mieux. Tôt ou tard, vous ferez partie de la catégorie des meilleurs.

Ceux qui ont du succès ne sont pas deux ou trois fois meilleurs que les autres, ils sont simplement légèrement supérieurs. Je vous cite un exemple. Michael Shumacher, l’as pilote de course automobile de F1 qui a remporté le titre de champion du monde pendant sept années avait des revenus deux à trois fois plus élevés que le conducteur qui arrivait deuxième. Est-ce qu’il était deux ou même trois fois plus rapide que le deuxième pilote? Non, pas du tout, il n’était qu’une fraction de seconde plus rapide par tour de piste. La même chose s’applique à vous, en ce sens que tout ce que vous avez besoin d’accomplir pour arriver premier, c’est d’être seulement un peu supérieur à vos concurrents.

Prenez la décision de vous améliorer chaque jour en faisant le petit effort additionnel qui vous permettra de devancer vos concurrents ou de vous rapprocher de vos objectifs, car même si vous ne gagnez pas aujourd’hui, sachez qu’en adoptant une attitude d’amélioration continue et progressive, vos chances de réaliser ce que vous désirez sont décuplées.

-Jean-Pierre Lauzier

Histoire de la course des grenouilles



Il était une fois une course... de grenouilles. L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir. La course commença. En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l'on entendit furent de ce genre :
- « Inutile !!!
- Elles n'y arriveront jamais ! »
Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager. Les gens continuaient :
- « Vraiment pas la peine !!!
- « Complètement stupide !!
- Elles n'y arriveront jamais ! ... »
Petit à petit elles s'avouèrent vaincues. A la fin, toutes abandonnèrent, sauf une qui continuait envers et contre tout...
Cette grenouille seule rejoignit la cime.
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait. Alors l'une d'entre elles s'approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l'épreuve.
Et elle découvrit qu'elle... était sourde !


« Ce que nous sommes aujourd'hui résulte de nos pensées d'hier et de nos pensées d'aujourd'hui dépendra notre vie de demain. Notre esprit bâtit notre vie.
Votre pire ennemi ne peut pas vous blesser autant que vos pensées. Mais une fois maîtrisées,
personne ne vous aidera autant que vos pensées. »
Bouddha

Ainsi est la vie !


Il était une fois... un garçon qui vint au
monde malade. D'une de ces maladies qui n'avait
pas de cure.

Il avait 17 ans et pouvait mourir à n'importe
quel moment. Il vivait toujours chez sa mère,
sous l'oeil attentif de cette dernière.

C'était dur et il décida de sortir seulement
pour une fois. Il demanda la permission à sa
mère qui la lui donna. En marchant dans son
quartier, il vit beaucoup de boutiques.

En passant devant un magasin de musique et en
regardant la vitrine il nota à l'intérieur la
présence d'une fille très tendre de son âge. Ce
fut le coup de foudre pour lui.

Il ouvrit la porte et entra en ne regardant
qu'elle. En s'approchant peu à peu, il arriva au
comptoir où elle se trouvait.

Elle le regarda et lui demanda en souriant :
"Je peux t'aider ?"

Il pensa que c'était le plus beau sourire
qu'il avait vu de toute sa vie. Il sentit le
désir de l'embrasser en ce même instant.

Il lui dit en bégayant : "Oui, heuuu,...
J'aimerais acheter un CD". Sans réfléchir, il
prit le premier qu'il vit et lui donna l'argent.

"Tu veux que je te l'emballe ?" demanda la
jeune fille en souriant de nouveau. Il répondit
que oui, en bougeant la tête, et elle alla dans
l'arrière-boutique pour revenir avec le paquet
emballé pour le lui remettre.

Il le prit et sortit du magasin.

Il s'en alla à sa maison, et depuis ce jour,
dorénavant, il alla au magasin presque tous les
jours pour acheter un CD.

Elle les lui emballait toujours, pour
qu'ensuite il les emporte à sa maison et les
mette dans son armoire.

Il était trop timide pour l'inviter à sortir,
et, même s'il essayait, il n'y arrivait pas...

Sa mère fut mise au courant de cela et tenta
de l'encourager à s'aventurer, de sorte que le
jour suivant, il s'arma de courage et se dirigea
au magasin.

Comme tous les autres jours, il acheta une
fois de plus un CD, et comme toujours, elle s'en
alla derrière pour l'emballer. Elle prit donc le
CD et pendant qu'elle l'emballait, il laissa
rapidement son numéro de téléphone sur le
comptoir et s'en alla en courant du magasin.

Quelques jours après... le téléphone sonna...

Sa mère répondit: "Allô ?", c'était la fille
qui demandait pour son fils et la mère,
inconsolable, commença à pleurer pendant qu'elle
disait : "Tu ne sais pas ? Il est mort hier".

Il y eut un silence prolongé, excepté les
lamentations de la mère.

Quelques jours plus tard, la maman entra dans
la chambre de son fils pour se rappeler de lui.
Elle décida de commencer par regarder ses
vêtements de sorte qu'elle ouvrit son armoire.
Elle eut la surprise de se heurter à une
montagne de CD emballés.

Aucun n'était ouvert.

Le fait de voir autant de CD la rendit
curieuse et elle ne résista pas; elle prit un CD
et s'assit sur le lit pour l'ouvrir; en faisant
cela, un petit bout de papier tomba de la boîte
de plastique.

La maman le rattrapa et le lut, il disait :
"Salut!!! T'es super mignon, tu veux sortir avec
moi ?". TQM....Sofia.

Avec beaucoup d'émotion, la mère ouvrit un
autre CD, puis encore d'autres, et dans
plusieurs se trouvaient des bouts de papier qui
disaient tous la même chose....

Ainsi est la vie !

N'attend pas trop pour dire à quelqu'un de
spécial ce que tu ressens.

Dis-le aujourd'hui. Demain ça sera peut-être
trop tard.

Il est sous tes yeux pour te dire que tu es
très spécial(e), que tu as de l'importance.
Donne un bisou à quelqu'un que tu aimes.

Avec de l'amour, tout est possible.

La leçon de cuisine


Petit garçon, il s'asseyait souvent à côté de sa grand mère pendant qu'elle préparait un gâteau dans la cuisine.

Alors qu'elle pétrissait la pâte, il en profitait pour lui raconter sa semaine et lui raconter tous ses petits malheurs d'enfant.

A l'occasion, elle lui donnait ses conseils ou le gratifiait d'une bonne leçon de cuisine, comme ce jour là. Il se plaignait de son quotidien à l'école…

- Le prof est nul. Le football aussi, c'est nul. Même papa et maman, quand je rentre à la maison, ils sont nuls : ce que je raconte ne les intéresse pas.

Alors qu'elle mettait le gâteau au four, sa grand-mère lui demanda:

- ça te dirait une petite friandise pour oublier tous ces malheurs ?

- Bien sûr !

D'abord, elle lui offrit quelques oeufs.

- Mais, mamie, c'est nul !

- Dans ce cas, que dirais-tu de cette belle farine ?

- C'est aussi nul.

- Et cette bonne plaquette de beurre ?

- Et ce paquet de sucre?

- Nullissime ! Mamie, tout ce que tu me proposes est nul ! Elle est où ta friandise ?

- Devant tes yeux, gros bêta ! Répondit-elle. Si tu prends ces ingrédients individuellement, ils n'ont peut-être rien de fameux. Mais si tu les mélanges dans les bonnes proportions, ils donneront un excellent gâteau, n'est-ce pas?

- Oui, avoua-t-il après réflexion.

- Tu vois, ajouta ma grand-mère, la vie, c'est comme la pâtisserie : parfois tout semble nul, mais si on assemble les bons ingrédients, ça devient
un vrai régal.

Club positif

L’homme et le rocher


Il était une fois un homme endormi dans sa cabane, un soir. Tout à coup, sa chambre se remplit de lumière et un ange lui apparut et lui dit qu’il avait un travail à lui confier.

Il lui montre alors un gros rocher et lui explique que son devoir consistait à pousser les rocher de toutes ses forces. Et c’est ce que l’homme fit. Pendant plusieurs jours il a travaillé dur, du lever jusqu’au coucher du soleil, poussant avec toute son énergie, son épaule plaquée contre la paroi massive du rocher. Tous les soirs, lorsqu’il rentrait à sa cabane, complètement épuisé et meurtri, avec le sentiment que cette journée s’était écoulée en vain.Voyant que l’homme montrait des signes de découragement, le Diable décida d’entrer en scène, soumettant des pensées dans son esprit telles que « Pourquoi te tuer à la tâche ? Tu ne parviendras jamais à le déplacer ce rocher ! », ou « Mon gars, tu es ici depuis un long moment déjà et tu n’as même pas égratigné la surface ! », donnant ainsi à l’homme l’impression que sa tache était impossible à réaliser et qu’il était lui-même un serviteur indigne et inefficace, parce qu’il ne parvenait pas à bouger le gros rocher.

Ces pensées découragèrent l’homme qui commença dès lors à relâcher ses efforts. « C’est vrai après tout, pourquoi me tuer à la tâche ? », « je vais simplement y passer le temps nécessaire avec le minimum d’efforts et ce sera bien assez » et c’est ce qu’il projeta de faire, avant de décider d’en parler au Seigneur. « Seigneur, dit-il, j’ai travaillé dur et longtemps à ton service, en employant toutes mes forces pour faire ce que tu m’as commandé, et je ne suis même pas parvenu à bouger le rocher d’un millimètre. Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne puis-je y arriver ? ».

Avec compassion, l’ange répondit « Mon ami, lorsque je t’ai demandé de me servir et que tu as accepté, je t’ai dit de pousser le rocher de toutes tes forces et c’est ce que tu as fait. Je n’ai jamais mentionné que j’attendais de toi que tu le bouges ! du moins pas tout seul. Ta tâche était de le pousser. Et maintenant tu viens à moi, tes forces sont épuisées et tu penses avoir échoué, tu es prêt à abandonner. Est-ce vraiment justifié ? Regarde-toi : tes bras sont forts et musclés. Ton dos tonifié et bronzé. Tes mains sont fermes grâce à la pression constante sur la paroi du rocher et tes jambes sont devenues fortes et massives.

Tu as beaucoup grandi grâce à l’opposition et maintenant tes capacités surpassent de beaucoup ce qu’elles étaient auparavant. Tu n’es pas parvenu à déplacer le rocher et tu viens à moi le cœur lourd et à bout de forces. Mon ami, je vais déplacer ce rocher. Ta responsabilité était d’être obéissant et de pousser, d’exercer ta foi et ta confiance en ma sagesse, et c’est ce que tu as fait. »

Auteur inconnu.

Toute une vie pour apprendre...


C'était le premier jour de la rentrée à
l'université et, après s'être présenté, le
professeur nous invita à faire connaissance avec
quelqu'un que nous ne connaissions pas encore.

En me levant pour regarder autour de moi, je
sentis une main se poser doucement sur mon
épaule. En me retournant, je vis une petite
vieille toute «ridée» qui me regardait avec un
sourire radieux, irradiant de tout son être.

- Bonjour, mon garçon, me dit-elle. Je
m'appelle Rose. J'ai quatre-vingt-sept ans. Me
permets-tu de te donner l´accolade ? En riant,
je lui répondis avec enthousiasme : "Bien sûr
que vous le pouvez !"

Et elle me gratifia alors d'une formidable
étreinte. - Pour quelle raison une personne si
jeune et si candide comme vous est-elle à
l'université ? lui demandai-je.

Avec malice, elle me répondit,

- Je suis là pour rencontrer un riche époux,
me marier, faire deux enfants et, ensuite, je
profiterai de ma retraite pour voyager.

- Non, sérieusement, lui demandai-je ?
J'étais curieux de savoir ce qui avait pu la
motiver à relever un tel défi à son âge.

- J'ai toujours rêvé d'avoir une formation
universitaire et, aujourd'hui, j'en reçois une,
me dit-elle.

Le cours terminé, nous sommes allés au foyer
des étudiants siroter ensemble un milk-shake au
chocolat.

Nous étions devenus amis tout de suite. Ces
trois premiers mois, nous partions chaque jour
après les cours dans d'intéressantes et
interminables discussions !

J'étais inlassablement fasciné à l'écoute de
cette « machine à remonter le temps » qui
partageait avec moi sa sagesse et son
expérience.

Après quelque temps, Rose était devenue la
coqueluche du campus et elle n'avait aucun mal à
se faire des amis partout où elle allait. Elle
adorait se faire élégante et se réjouissait de
l'attention que lui portaient les autres
étudiants. Elle s'y prêtait de bonne grâce.

À la fin du second trimestre, nous avons
invité Rose à prendre la parole au banquet de
notre équipe de foot. Jamais je n'oublierai les
mots qu'elle nous adressa alors.

Après avoir été présentée, elle est montée sur
le podium.

Alors qu'elle commençait le discours qu'elle
avait préparé, elle a fait tomber par terre une
partie de ses notes. Frustrée et légèrement
embarrassée, elle s'est alors penchée sur le
micro en disant simplement :

- Excusez ma nervosité. Je ne bois plus de
bière depuis le Carême, et ce whisky m'assomme !
Je ne vais jamais retrouver l'ordre de mes
notes, alors permettez-moi juste de vous dire ce
que je sais.

Tandis que tout le monde s'esclaffait, elle
s'est éclairci la voix et a commencé :

- Nous ne cessons pas de jouer parce que nous
sommes vieux ! Nous devenons vieux parce que
nous cessons de jouer. Il n'y a que quatre
secrets pour rester jeune, être heureux, et
connaître le succès.

1 - Il vous faut rire et faire preuve d'humour
chaque jour.

2 - Il vous faut avoir un rêve. Lorsque vous
perdez vos rêves, vous mourez. Vous avez tant de
gens autour de vous qui sont morts et qui ne le
savent même pas !

3 - Il y a une énorme différence entre
vieillir et grandir. Si à dix-neuf ans vous
restez dans votre lit une année entière sans
rien faire d'utile, vous atteindrez vos vingt
ans. J'ai quatre-vingt-sept ans, et, si je reste
au lit toute une année sans faire quoi que ce
soit, j'atteindrai mes quatre-vingt-huit ans.

Tout le monde sait vieillir. Cela ne
nécessite, ni compétence, ni dispositions
particulières. L'idée est de grandir en trouvant
toujours l'opportunité pour le changement.

4 - N'ayez jamais aucun regret. Les personnes
âgées n'ont habituellement pas de regrets pour
ce qu'elles ont fait, mais bien plutôt pour ce
qu'elles n'ont pas fait. Les seules à avoir peur
de la mort sont celles qui ont des regrets.

Elle a terminé son discours en chantant
bravement : « La Rose ».

À la fin de l'année, Rose a terminé la licence
qu'elle avait entreprise durant toutes ces
années. Une semaine après avoir obtenu son
diplôme, Rose a quitté paisiblement ce monde
pendant son sommeil.

Plus de deux mille étudiants ont assisté à ses
funérailles, en hommage à la femme merveilleuse
qui prêchait par l'exemple qu'il n'est jamais
trop tard pour devenir tout ce qu'il vous est
possible d'être.

Notre peur la plus profonde !


« Notre peur la plus profonde n’est pas d’être incapable de réaliser certaines tâches ou d’être non conforme face aux autres, mais bien de se révéler plus puissant et plus fort que ce que nous aurions pu croire possible.

C’est notre lumière et non pas notre obscurité qui nous fait le plus peur.
Jouer petit et se faire petit ne sert pas le monde dans lequel nous vivons.
Il n’y a rien de lumineux à se faire petit pour empêcher les autres de se sentir insécures ou inférieurs en notre présence.

Enfants nous étions tous destinés à briller.

Et cela ne vaut pas que pour certaines personnes, cela vaut pour tout le monde : Nous sommes tous destinés à briller.

Lorsque nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons inconsciemment aux autres l’autorisation d’en faire autant. En étant libérés de nos peurs, notre présence libère les autres des leurs.

Notre peur la plus profonde est d’être puissant au-delà de toute mesure ! »


par Marianne Williamson

Chance ou malchance?


Il était une fois...

...dans un village, un homme très pauvre qui
avait un très beau cheval. Le cheval était si
beau que les seigneurs du château voulaient le
lui acheter, mais il refusait toujours.

- "Pour moi ce cheval n'est pas un animal,
c'est vraiment un ami. Comment voulez-vous
vendre un ami ?" demandait-il.

Un matin, il se rend à l'étable et le cheval
n'est plus là.

Tous les villageois lui disent : "On te
l'avait bien dit ! Tu aurais mieux fait de le
vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel
malchance !".

Le vieil homme répond : "Chance, malchance,
qui peut le dire ?".

Tout le monde se moque de lui. Mais le temps
passe et 15 jours plus tard, le cheval revient,
avec tout une horde de chevaux sauvages.

Il s'était échappé, avait séduit une belle
jument et rentrait finalement avec le reste de
la horde. - "Quelle chance !" dirent les
villageois.

Le vieil homme et son fils se mettent alors au
dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine
plus tard, son fils se casse une jambe à
l'entraînement.

- "Quelle malchance !" disent ses amis.

- "Comment vas-tu faire, toi qui est déjà si
pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut
plus t'aider !".

Le vieil homme répond simplement "Chance,
malchance, qui peut le dire ?".

Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur
du pays arrive dans le village, et enrôle de
force tous les jeunes gens disponibles pour
partir au combat.

Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa
jambe cassée.

- "Quelle chance tu as, tous nos enfants sont
partis à la guerre, et toi tu es le seul à
garder avec toi ton fils. Les nôtres vont
peut-être se faire tuer...".

Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui
peut le dire ?".

Le futur nous est livré par fragments. Nous ne
savons jamais ce qu'il nous réserve.

Ce qui ce jour apparaît comme une malchance
peut devenir une chance demain.

Les épreuves peuvent cacher des leçons
précieuses de la vie, qui nous serviront plus
tard.

L'important c'est de continuer à avancer en
ayant des pensées positives et d'adopter la
bonne attitude en toute confiance.

Le flocon de neige


Une mésange s'adresse à une colombe:
"Dis-moi, quel est le poids d'un seul flocon de
neige ?"

Et la colombe de lui répondre:
"Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien"

"Attends, belle colombe, je vais te raconter
ce qui m'est arrivé :

L'autre jour, j'étais sur la branche d'un
sapin quand il a commencé à neiger. Tout
doucement. Une petite neige tranquille, douce et
agréable, sans bruit et sans tempête.

Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me
suis mise à compter les flocons qui tombaient
sur la branche où je me trouvais. J'en ai
finalement compté 751'972.

Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça
s'embrouillait un peu dans ma tête, mais je me
rappelle bien : 751'972. Oui, c'est bien ça.

Et quand le 751'973e flocon est tombé sur la
branche, même si ça ne pèse pas, même si c'est
rien, moins que rien comme tu le dis, eh bien,
figure-toi que la branche s'est cassée."

La colombe se mit à réfléchir.

Peut-être ne manque-t-il finalement que le
geste d'une personne pour que le monde bascule,
pour que bien des choses changent et pour que
les gens vivent mieux.

En lisant cela, vous vous posez sans doute
quelques questions :

- Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça ?

- Quel poids a ma présence dans telle ou telle
activité ?

- À quoi ça va servir de m'engager plus ?

Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer
de besoins, ce ne sera qu'une prière, qu'un mot
d'encouragement, qu'une présence discrète."

Pensez à ce 751'973e flocon. C'est lui qui a
tout changé !

Chaque chose prise isolément a un poids bien
dérisoire, mais voyez vous l'accumulation de
tous nos efforts, ou celui de la personne de
plus, peut faire bouger pas mal de choses.